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Claudia Behn

Rezension „Les Connivences Sonores“ mit Neuentdeckungen von zeitgenössischer Musik in ihren „Musikalische Perlen“, Teil 2



Zeitgenössische Musik in hervorragender Aufnahmequalität für Harfe und Querflöte bietet die zweite CD-Einspielung des Ensembles Les Connivences Sonores, bestehend aus den Französinnen Odile Renault (Flöte) und Elodie Reibaud (Harfe), „Musikalische Perlen. Originalwerke des 20. Jahrhunderts für Flöte und Harfe“, erschienen beim Label ARS-Produktion. Es erklingt ein Füllhorn von Werken der Komponisten Ladislas de Rohozinski (1886-1938), William Alwyn (1905-1985), Julien-Francois Zbinden (1917-2021), Ida Gotkowski (geb. 1933), Jindrich Feld (1925-2007) und Heinz Holliger (geb. 1939). Es handelt sich um ein diskographisches Projekt, dass sich dem Originalrepertoire für Flöte und Harfe der „Nach Debussy-Zeit“ widmet.

Nun zu den einzelnen Werken. Ladislas de Rohozinskis „Quartre Pieces“ aus dem Jahr 1925 werden zu einem Gespräch zwischen beiden Instrumenten, von einem Miteinander der Klänge bis zum gegenseitigen Nachahmen von Phrasen. Das vogelhafte Singen der Querflöte und die arpeggienhafte Begleitfunktion der Harfe kommen vor allem im Stück „Trés modéré“ zu Gehör. Überhaupt überzeugt die melodische Komponierweise Rohozinskis, voller schöner Klangkombinationen der eher zart gehaltenen Harfe und der wohlklingenden, sich in die Höhe aufschwingenden Flöte. Diese Werke gehören zu Neuentdeckungen der zeitgenössischen Musik, die nichts Abschreckendes haben.

William Alwyns „Naiades“, die die Nymphen der griechischen Mythologie musikalisch abbilden, aus dem Jahr 1970, sind märchenhaft, träumerisch, fast meditativ angelegt. Melancholisch-intensive, fast filmmusikartige Klänge ertönen, die meist eher leise und nachdenklich gehalten werden. Ein Werk, das zum Erholen einlädt, im zweiten Teil wird es dann allerdings schneller und aufgewühlter, förmlich vorwärts drängend.

Julien-Francois Zbindens fast zwölfminütige „Introduction et Scherzo-Valse“, op. 52 aus dem Jahr 1973 schließt sich geheimnisvoll und ausdrucksstark an, bis der „Valse“ beschwingt und leicht kontrastiert.

In Ida Gotkowskis „Edlienne“ aus dem Jahr 1969 tritt die Harfe stärker in den Fokus, verlässt die reine Begleitfunktion, und auch die Flöte kann ihre Virtuosität unter Beweis stellen.

Weniger leicht zu hören ist Jindrich Felds „Sonatine“ von 1986, in sehr schnellem Tempo gehalten, voller Tonsprünge und Arpeggien in Flöte und Harfe. So wirkt es im Ganzen weniger melodiös, als eher unharmonisch und „schräg“. Die Erprobung von neuen Klängen auf beiden Instrumenten steht hier deutlich im Vordergrund, zum Beispiel wird die Harfe auch als Trommel benutzt, was diese Musik weniger leicht zugänglich macht. Schönklänge und Melodien wird man hier vergebens suchen.

Heinz Holligers „Bouquet de pensées“ von 1999 ist atonal und geht in der Klangerprobung beider Instrumente noch einen Schritt weiter als Feld. Die beiden letztgenannten, - Feld und Holliger -, sind sicher nicht jedermanns Sache, hier muss man erst einen Zugang finden.

„La Connivences Sonores“ gelingt es mit dieser CD, nach ihrer ersten Aufnahme von 2021, erneut, Originalrepertoire für Harfe und Flöte wiederzuentdecken und wiederzubeleben. Ihre erste gemeinsame CD „Musikalische Perlen“, Teil 1, wurde nominiert für den Opus Klassik 2023 in den Kategorien „Kammermusik“ und „Musik des Jahres“. Das umfangreiche Booklet in Deutsch, Französisch und Englisch und lässt die Hintergründe der Werke und ihrer Schöpfer deutlicher zu Tage treten.

Eine spannende Art Werke für Harfe und Querflöte zu entdecken, man muss sich nur auf die Musik einlassen und einen eigenen Zugang finden.

Dr. Claudia Behn


Französisch


De la musique contemporaine dans une excellente qualité d'enregistrement pour harpe et flûte traversière, c'est ce que propose le deuxième CD enregistré par l'ensemble Les Connivences Sonores, composé des Françaises Odile Renault (flûte) et Elodie Reibaud (harpe), « Musikalische Perlen. Œuvres originales du 20e siècle pour flûte et harpe », paru sous le label ARS-Production. On y entend une corne d'abondance d'œuvres des compositeurs Ladislas de Rohozinski (1886-1938), William Alwyn (1905-1985), Julien-François Zbinden (1917-2021), Ida Gotkowski (née en 1933), Jindrich Feld (1925-2007) et Heinz Holliger (né en 1939). Il s'agit d'un projet discographique consacré au répertoire original pour flûte et harpe de « l'après Debussy ».

Passons maintenant aux différentes œuvres. Les « Quartre Pieces » de Ladislas de Rohozinski, datant de 1925, deviennent une conversation entre les deux instruments, allant de la cohabitation des sons à l'imitation mutuelle des phrases. Le chant d'oiseau de la flûte traversière et la fonction d'accompagnement arpégé de la harpe se font entendre surtout dans la pièce « Trés modéré ». La manière de composer mélodique de Rohozinski, pleine de belles combinaisons sonores entre la harpe plutôt délicate et la flûte mélodieuse qui s'élève dans les aigus, est convaincante. Ces œuvres font partie des nouvelles découvertes de la musique contemporaine, qui n'ont rien de rebutant.

Les « Naïades » de William Alwyn, qui représentent musicalement les nymphes de la mythologie grecque, datant de 1970, sont conçues de manière féerique, rêveuse, presque méditative. Des sons mélancoliques et intenses, presque de la musique de film, retentissent, la plupart du temps de manière plutôt douce et pensive. Une œuvre qui invite à la détente, mais qui devient plus rapide et plus agitée dans la deuxième partie, qui pousse littéralement vers l'avant.

Dans « Edlienne » d'Ida Gotkowski, datant de 1969, la harpe prend davantage le devant de la scène, abandonnant sa fonction de simple accompagnement, et la flûte peut également faire preuve de virtuosité.

Moins facile à écouter, la « Sonatine » de Jindrich Feld de 1986 est tenue dans un tempo très rapide, plein de sauts de notes et d'arpèges à la flûte et à la harpe. Ainsi, dans l'ensemble, elle semble moins mélodieuse que plutôt discordante et « décalée ». L'expérimentation de nouvelles sonorités sur les deux instruments est ici clairement mise en avant, par exemple la harpe est également utilisée comme tambour, ce qui rend cette musique moins facilement accessible. On y cherchera en vain de belles sonorités et des mélodies.

Le « Bouquet de pensées » de Heinz Holliger de 1999 est atonal et va encore un peu plus loin que Feld dans l'expérimentation sonore des deux instruments. Les deux derniers - Feld et Holliger - ne sont certainement pas du goût de tout le monde, il faut d'abord y trouver son compte.

« La Connivences Sonores » réussit avec ce CD, après son premier enregistrement de 2021, à redécouvrir et à faire revivre le répertoire original pour harpe et flûte. Leur premier CD commun «Musical Pearls», Part 1, a été nominé pour l'Opus Klassik 2023 dans les catégories «Musique de chambre» et «Musique de l'année». Le livret complet en allemand, français et anglais et permet de découvrir plus clairement le contexte des œuvres et de leurs créateurs.

Une manière passionnante de découvrir des œuvres pour harpe et flûte traversière, il suffit de s'imprégner de la musique et de trouver sa propre approche.

Dr. Claudia Behn



 

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